RAPPEL : Les cycles de conférences ont lieu aux Archives de Paris, 18 boulevard Sérurier, 75019 Paris
(M° et Tram Porte des Lilas, bus 61, 64, 69, 96), le mardi à 15h30 (sauf exception).
Elsa JAMET, Post-doctorante au Centre André-Chastel, Sorbonne Université
Les premiers pas d’un architecte-entrepreneur de travaux publics. Henri Blondel et les percements haussmanniens
Architecte et entrepreneur de travaux publics, Henri Blondel (1821-1897) fut l’un des plus actifs dans les travaux parisiens de la seconde moitié du XIXe siècle. Cette conférence est consacrée à ses premières opérations de travaux publics qui l’ont occupé entre 1855 et 1870 : percements d’une partie des rues des Halles, de Turbigo et Monge. Ces nouvelles artères ont formé l’architecte à une nouvelle activité, celle d’entrepreneur de travaux publics. Elles marquent aussi ses débuts comme architecte : c’est dans le cadre de ces opérations qu’il fit élever ses premières constructions. Ces travaux permettent à la fois d’étudier les opérations de percements (tracés, financements, expropriations et réalisation des travaux), ainsi que le lotissement des parcelles.
CC0 Paris Musées / Musée Carnavalet - Histoire de Paris
Soersha DYON, Maîtresse de conférences en Histoire de l'art moderne à l'Université de Lille
L'ornement moresque dans les intérieurs parisiens du XVIe siècle
La moresque est un ornement qui prend sa source dans l'art du Moyen Orient et qui se diffusa en Europe à partir de la fin du XVe siècle. Il eut un vif succès dans la France de la Renaissance, et on le retrouve dans la production luxueuse à destination des grands du royaume. En dehors de cette noblesse de cour, dans quelles couches sociales trouvait-on des moresques, dans quel contexte, et quelle signification donner à leur présence ? Comment des Parisiens ordinaires dialoguaient-ils avec le langage ornemental de la Renaissance, et, de façon plus large, avec le marché des arts décoratifs alors en pleine expansion dans la capitale ? En ce domaine, les inventaires après décès conservés au Minutier central des Archives nationales constituent la seule source utilisable et permettront d'essayer de penser la question du décor intérieur à Paris au XVIe siècle.
Hieronymus Cock, d’après Hans Vredeman de Vries,
Scenographiae sive perspectivae…, 1560, Eau-forte, 20,9 x 25,7 cm,
Londres, British Museum, 1871,1209.2279
Daniel BLOUIN, Commission d’histoire de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale
Prendre les eaux à Paris : les eaux minérales factices dans la capitale
(années 1780-années 1860)
À partir des années 1780, grands scientifiques et médecins de renom encouragent l’usage thérapeutique d’eaux minérales composées artificiellement, que l’on appelle les « eaux factices ». Dans la capitale, des fabriques produisant des copies d’eaux thermales et des « hôtels des eaux » proposant des prestations comparables à celles des stations thermales vont alors se multiplier et prospérer. Dans les années 1860, cet engouement thérapeutique disparaît mais l’usage des eaux gazéifiées va connaître un essor considérable. En présentant quelques-uns de ces établissements, leur clientèle et ses motivations, la conférence se propose de retracer cette histoire méconnue.
Les hôtels des eaux, un nouveau lieu de la vie élégante
Boris BOVE, Professeur d’histoire médiévale à l’université de Roue
De la paroisse au quartier: autour de St-Eustache (1223-1528)
Architecte et entrepreneur de travaux publics, Henri Blondel (1821-1897) fut l’un des plus actifs dans les travaux parisiens de la seconde moitié du XIXe siècle. Cette conférence est consacrée à ses premières opérations de travaux publics qui l’ont occupé entre 1855 et 1870 : percements d’une partie des rues des Halles, de Turbigo et Monge. Ces nouvelles artères ont formé l’architecte à une nouvelle activité, celle d’entrepreneur de travaux publics. Elles marquent aussi ses débuts comme architecte : c’est dans le cadre de ces opérations qu’il fit élever ses premières constructions. Ces travaux permettent à la fois d’étudier les opérations de percements (tracés, financements, expropriations et réalisation des travaux), ainsi que le lotissement des parcelles.
Exécution d’Aimerigot Marchès, 1389
Ms. Froissart de Commynes, vers 1470-72 à Bruges – Londres,
British Library, Harley MS 4379, f. 64)