La Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France propose un cycle de conférences mensuelles d'octobre à juin et des visites d'expositions ou de sites, sur des sujets variés relatifs à l'histoire parisienne et de l'Ile-de-France.

Certaines activités organisées par nos partenaires (Société des amis des archives de France, séminaires de recherche...) sont également ouvertes à nos membres.

Certaines conférences donnent lieu à publication dans le Bulletin.

Les cycles de conférences ont lieu aux Archives de Paris, 18 boulevard Sérurier, 75019 Paris

(M° et Tram Porte des Lilas, bus 61, 64, 69, 96), le mardi à 15h30 (sauf exception).



INSCRIPTION OBLIGATOIRE au plus tard le vendredi précédant la conférence  sur : inscriptions@shpif.fr 


1874 - 2024

la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France

célèbre  ses 150 ans !


Elle est la première société d'histoire parisienne, créée avant les sociétés d’histoire locale d'arrondissement dont elle a encouragé l’éclosion. Cette création s’est faite dans un contexte difficile pour les Parisiens, désorientés par l’extension des limites du territoire parisien, les changements de leur paysage quotidien dus aux travaux haussmanniens et la disparition des archives parisiennes dans les incendies de la Semaine sanglante de 1871.

Depuis, la Société de l'histoire de Paris et de l'Ile de France a apporté une contribution constante à l’évolution de l’historiographie parisienne dont elle a accompagné le développement et les mutations par ses activités (conférences publiques, visites…) et ses publications (il faut noter que le Bulletin a paru sans discontinuité depuis 1874). Elle a su diffuser ces évolutions auprès non seulement des universitaires et érudits, mais également du grand public éclairé intéressé par l’histoire. Elle s’est également attachée à la préservation du patrimoine bâti parisien.

À cette occasion, la Société organise une journée d'étude, qui retracera son histoire et ses travaux :


le mercredi 6 novembre prochain, de 9 h 30 à 17 h

Salle des Fêtes de la Mairie du XIe arrondissement

 12 place Léon Blum, 75011 Paris

Métro : Voltaire (ligne 9) ; bus : 46, 56, 61, 69 ; station Vélib' n°11024 (rue Sedaine)



L'entrée est libre mais l'inscription est vivement souhaitée à l'adresse suivanteinscriptions@shpif.fr




Au programme






















MATIN

 

9h00 – Accueil des participants

 

9h30 – Introduction

  • Mot d’accueil par François Vauglin, maire du 11e
  • Ouverture de la journée par Karen Taïeb, adjointe à la Maire de Paris en charge du patrimoine, de l’histoire de Paris et des relations avec les cultes.
  • Présentation de la journée d’étude par C. Bourlet, présidente de la SHPIF.

10h00 – Histoire de la Société de l’Histoire de Paris et de l’Île-de-France

  • 10h00 : Christiane Demeulenaere, vice-présidente de la SHPIF, « Naissance d’une sociabilité érudite à Paris (1874-1950) ».
  • 10h30 : Caroline Bourlet, présidente de la SHPIF, « La Société de l’histoire de Paris et de l’Île-de-France et l’édition de sources historiques parisiennes ».
  • 11h00 : Geneviève Etienne, secrétaire générale de la SHPIF, « La Société de l’histoire de Paris et de l’Île-de-France et la défense du patrimoine archéologique et bâti parisien ».
  • Discussion générale


12h30 - 14h30 – Pause déjeuner


APRES-MIDI


14h30 – Les apports de la SHPIF à l’histoire de Paris à travers ses publications des cinquante dernières années (1974-2023)

  • Introduction par C. Bourlet, suivie des interventions de :
    • Julien Avinain, chef du pôle archéologique de la Ville de Paris, pour l’Archéologie, l’histoire antique et le premier Moyen Âge ;
    • Boris Bove, Université de Rouen Normandie, pour l’histoire médiévale ;
    • Reynald Abad, Sorbonne Université, pour l’histoire moderne ;
    • Florence Bourillon, Université Paris Est Créteil, pour l’histoire contemporaine.

 

16h00 – Discussion finale entre les intervenants puis avec le public.

 

Conclusions de la journée.

Télécharger le programme  :

 

Matthäus Merian. Vue perspective de Paris prise du haut de Belleville (détail). Source Gallica.bnf.fr / BnF

Programme des conférences d'octobre 2024 à janvier 2025

Mardi 15 octobre 2024, à 15h30, aux Archives de Paris, Salle Verlaine

Elsa JAMET, Post-doctorante au Centre André-Chastel, Sorbonne Université


Les premiers pas d’un architecte-entrepreneur de travaux publics. Henri Blondel et les percements haussmanniens


Architecte et entrepreneur de travaux publics, Henri Blondel (1821-1897) fut l’un des plus actifs dans les travaux parisiens de la seconde moitié du XIXe siècle. Cette conférence est consacrée à ses premières opérations de travaux publics qui l’ont occupé entre 1855 et 1870 : percements d’une partie des rues des Halles, de Turbigo et Monge. Ces nouvelles artères ont formé l’architecte à une nouvelle activité, celle d’entrepreneur de travaux publics. Elles marquent aussi ses débuts comme architecte : c’est dans le cadre de ces opérations qu’il fit élever ses premières constructions. Ces travaux permettent à la fois d’étudier les opérations de percements (tracés, financements, expropriations et réalisation des travaux), ainsi que le lotissement des parcelles.





CC0 Paris Musées / Musée Carnavalet - Histoire de Paris


Mardi 12 novembre 2024, à 15h30, aux Archives de Paris, Salle Verlaine

Soersha DYON, Maîtresse de conférences en Histoire de l'art moderne à l'Université de Lille


L'ornement moresque dans les intérieurs parisiens du XVIe siècle


La moresque est un ornement qui prend sa source dans l'art du Moyen Orient et qui se diffusa en Europe à partir de la fin du XVe siècle. Il eut un vif succès dans la France de la Renaissance, et on le retrouve dans la production luxueuse à destination des grands du royaume. En dehors de cette noblesse de cour, dans quelles couches sociales trouvait-on des moresques, dans quel contexte, et quelle signification donner à leur présence ? Comment des Parisiens ordinaires dialoguaient-ils avec le langage ornemental de la Renaissance, et, de façon plus large, avec le marché des arts décoratifs alors en pleine expansion dans la capitale ? En ce domaine, les inventaires après décès conservés au Minutier central des Archives nationales constituent la seule source utilisable et permettront d'essayer de penser la question du décor intérieur à Paris au XVIe siècle.


Hieronymus Cock, d’après Hans Vredeman de Vries,

Scenographiae sive perspectivae…, 1560, Eau-forte, 20,9 x 25,7 cm,

Londres, British Museum, 1871,1209.2279


Mardi 10 décembre 2024, à 15h30, aux Archives de Paris, Salle Verlaine

Daniel BLOUIN, Commission d’histoire de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale


Prendre les eaux à Paris : les eaux minérales factices dans la capitale

(années 1780-années 1860)


À partir des années 1780, grands scientifiques et médecins de renom encouragent l’usage thérapeutique d’eaux minérales composées artificiellement, que l’on appelle les « eaux factices ». Dans la capitale, des fabriques produisant des copies d’eaux thermales et des « hôtels des eaux » proposant des prestations comparables à celles des stations thermales vont alors se multiplier et prospérer. Dans les années 1860, cet engouement thérapeutique disparaît mais l’usage des eaux gazéifiées va connaître un essor considérable. En présentant quelques-uns de ces établissements, leur clientèle et ses motivations, la conférence se propose de retracer cette histoire méconnue.



Les hôtels des eaux, un nouveau lieu de la vie élégante


Mardi 21 janvier 2025, à 15h30, aux Archives de Paris, Salle Verlaine

Boris BOVE, Professeur d’histoire médiévale à l’université de Roue



De la paroisse au quartier: autour de St-Eustache (1223-1528)



Architecte et entrepreneur de travaux publics, Henri Blondel (1821-1897) fut l’un des plus actifs dans les travaux parisiens de la seconde moitié du XIXe siècle. Cette conférence est consacrée à ses premières opérations de travaux publics qui l’ont occupé entre 1855 et 1870 : percements d’une partie des rues des Halles, de Turbigo et Monge. Ces nouvelles artères ont formé l’architecte à une nouvelle activité, celle d’entrepreneur de travaux publics. Elles marquent aussi ses débuts comme architecte : c’est dans le cadre de ces opérations qu’il fit élever ses premières constructions. Ces travaux permettent à la fois d’étudier les opérations de percements (tracés, financements, expropriations et réalisation des travaux), ainsi que le lotissement des parcelles.

Exécution d’Aimerigot Marchès, 1389

Ms. Froissart de Commynes, vers 1470-72 à Bruges – Londres,

British Library, Harley MS 4379, f. 64)

Pour consulter en ligne nos programmes passés de conférences :